mercredi 24 avril 2024

5'ème Dimanche de Pâques

 Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois,

 
Nous voici à la Messe du 5'ème Dimanche de Pâques 

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de ce 5ème Dimanche de Pâques  sera à écouter 

Samedi 27 avril 2024 à 18:00: Messe à l'Eglise Saint Martin d'Autremencourt

Dimanche 28 avril 2024 à 10:30: Messe à l'Eglise Notre Dame de Marle

Bon week -end

jeudi 18 avril 2024

4'ème Dimanche de Pâques

 Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois,

 
Nous voici à la Messe du 4'ème Dimanche de Pâques 

« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de ce 4ème Dimanche de Pâques  sera à écouter 

Samedi 20 avril 2024 à 18:00: Messe à l'Eglise Saint Médard de Marcy sous Marle

Dimanche 21 avril 2024 à 10:30: Messe à l'Eglise Notre Dame de Marle

Bon week -end

mercredi 10 avril 2024

3ème Dimanche de Pâques

 Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois,

 
Nous voici à la Messe du 3ème Dimanche de Pâques 

« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, 
lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole,
il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
Jésus leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara :
« Voici les paroles que je vous ai dites
quand j’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à mon sujet
dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,
qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom,
pour le pardon des péchés, à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de ce 3ème Dimanche de Pâques  sera à écouter 

Samedi 13 avril 2024 à 18:00: Messe à l'Eglise Saint Martin de Thiernu

Dimanche 14 avril 2024 à 10:30: Messe à l'Eglise Notre Dame de Marle

Bon week -end

jeudi 4 avril 2024

2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

 Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois,

 
Nous voici à la Messe du  2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »

Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :

« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
« La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

– Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de ce 2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde
 sera à écouter 

Samedi 6 avril 2024 à 18:00: Messe à l'Eglise Saint Rémi de Bosmont sur Serre

Dimanche 7 avril 2024 à 10:30: Messe à l'Eglise Notre Dame de Marle

Bon week -end

samedi 30 mars 2024

Résurrection de notre Seigneur

  Chères Paroissiennes, Chers Paroissiende la Paroisse Notre Dame du Marlois

 
Nous voici à la messe  de la Résurrection de notre Seigneur   

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

    – Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de la Résurrection du Christ  est à écouter :

Dimanche de Pâques 31 mars 2024 à 10h30 messe de Pâques à L'Eglise Notre Dame de Marle

Bonne fête de Pâques

jeudi 28 mars 2024

Veillée Pascale

  Chères Paroissiennes, chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois, 

 
Nous voici à la messe la Veillée Pascale 

« Jésus de Nazareth, le Crucifié, est ressuscité » (Mc 16, 1-7)



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.


L'Evangile de cette messe de la  la Veillée Pascale  est à écouter :


Samedi 30 mars 2024 à 20h00 messe de la Veillée Pascale à l'église Notre Dame de Marle sur Serre

Bonne fête de Pâques

Vendredi Saint - Célébration de la Passion du Seigneur

 Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois

 
Nous voici au Vendredi Saint - Célébration de la Passion du Seigneur  





La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

 

L. En ce temps-là,
après le repas,
Jésus sortit avec ses disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin,
dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez,
ceux-là, laissez-les partir. »

L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun
de ceux que tu m’as donnés. »
Or Simon-Pierre
avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père,
vais-je refuser de la boire ? »

L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus
sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ?
Ce que je leur ai dit, demande-le
à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »

L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus,
lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé,
montre ce que j’ai dit de mal.
Mais si j’ai bien parlé,
pourquoi me frappes-tu ? »

L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le
suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »

L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »

L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
qu’ils lui posèrent sur la tête ;
puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui
et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi il doit mourir,
parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher,
et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi
si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi
porte un péché plus grand. »

L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
il le fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui,
un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit :
« Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais :
“Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus,
ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture,
tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas,
désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ;
ils ont tiré au sort mon vêtement.

C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête,
il remit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était disciple de Jésus,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu.



L'Evangile de  ce Vendredi Saint est à écouter :


Vendredi Saint 29 mars 2024 à 20h00 célébration de la passion à L'église Saint Rémi de Voyenne

Bonne semaine Sainte

5'ème Dimanche de Pâques

  Chères Paroissiennes, Chers Paroissiens de la Paroisse Notre Dame du Marlois,   Nous voici à la Messe du 5 'ème Dimanche de Pâques   «...